Les danses du pays bété

Les Bétés se caractérisent par leurs danses particulières et qui leur sont propres. Chez le Bété, la danse est au commencement et à la fin de toutes choses. C?est pourquoi danser est un acte spontané, banal et naturel.

Établis en Côte-d'Ivoire et appartenant au groupe des Krou, les Bétés représentent, une composante très importante de la population de la Cote d’Ivoire. Le pays bété, s'étend sur la forêt et sur la savane, entre Gagnoa et Daloa, et a pour capitale cette dernière ville, distante de 400 kilomètres d'Abidjan. On y rencontre plusieurs danses à savoir : le Gbégbé, le alloukou,

réinventé et mêlé à d'autres courants musicaux plus modernes, comme le Kpaklo du mouvement Zouglou par exemple. Les grands artistes qui ont révélé le Gbégbé aux médias sont Sery Simplice , Amédée Pierre, Reine Pélagie, entre autres. Ensuite, nous avons le ziglibithy. Le ziglibithy est un genre musical s'inspirant des sonorités traditionnelles des peuples de l'ouest (Bétés, le ziglibithy , le Zagrobi et bien d’autres. Le Gbégbé, en pays Bété, est apprécié dans les manifestations publiques de réjouissance ou de deuil. A l'origine, le Gbégbé est une danse traditionnelle, du peuple Bété de l'ouest et du centre-ouest de la Côte d'Ivoire, le fief étant à Gagnoa. Mais il parait qu'elle a été empruntée au peuple Gouro de la région de Sinfra au début du 20è siècle. Aujourd'hui, le Gbégbé est revisité, Gouros, Didas).

Le ziglibithy puise ses origines dans le rythme du Digbha, le discours lyrique du Tohourou-Doblhé et la gestuelle du Glhè. Ernesto Djédjé a popularisé ce style en y apportant des
transformations instrumentales, mais surtout en introduisant du funk. Le nom de ziglibithy est formé du mot « zigli » qui signifie « danse » et « bhithy » qui signifie « chanson sucrée, mielleuse, douce et succulente,